La Table du Perchoir – Porte de Versailles

En 2017, le groupe Perchoir faisait déjà partie de la famille Ernest à l’occasion d’une de nos campagnes de levée de fonds. Et en 2020, à cause d’une certaine pandémie mondiale, Le Perchoir devient carrément la mifa.

L’immanquable rooftop du 15^e arrondissement à la déco brut et luxuriante est le terrain d’expression d’Adrien Môm, jeune Chef de 33 ans qui se livre, transparent et sans détour.

Loin d’être un métier comme un autre, Adrien tient à la cuisine comme à sa vie. C’est ce qui lui a permis de se révéler en tant que Chef mais surtout en tant qu’homme. « J’étais timide, les gens n’allaient pas vers moi. Quand j’ai commencé à voir que mon travail valait quelque chose ça m’a donné confiance. » Ce qu’il aurait pu faire d’autre ? Rien. « Même si au début, dans les grandes maisons t’as pas de vie et que tu rentres en pleurant chez toi, j’aurais jamais fait autre chose que ça, cuisiner est mon oxygène ».

Chez les Môm, la cuisine est le ciment de la famille. La preuve en est, trois des quatre frères du jeune homme travaillent dans la restauration. Julien, l’un d’entre eux ne le quitte pas d’une semelle puisqu’il est sous-chef de l’établissement et s’active depuis la cuisine ouverte d’où se dégage de douces effluves de bisque de fruits de mer.

Touché par la sincérité et la justesse qu’il trouve trop rare dans le milieu, il reste très marqué par son passage dans les cuisines de l’Oiseau Blanc auprès du Chef Christophe Raoux, « dur professionnellement mais passionné et en même temps très humain » qui marque pour lui un grand tournant.

Sur le toit branché, Adrien élabore une cuisine instinctive inspirée de ses racines vietnamiennes. La carte change tous les mois et il ne se refuse rien, « un produit peut m’inspirer mille choses en fonction des saisons, ici on a de la chance avec la Ferme urbaine du rooftop, la créativité est infinie ». À la carte par exemple, un espadon avec un nappage de chou-fleur, fraises fraîches, sésame et vinaigre de shiso.

Autre élément de fou du lieu : le bar monumental composé de trois îlots où pâtisserie, trattoria et cocktails cohabitent comme sur une place de marché.

Le groupe Perchoir, ce sont 6 lieux fous créés par un groupe de potes dont Adrien, Camille, Cédric, Christophe et Emmanuel : c’est beau, c’est bon, de l’assiette aux cocktails (qui sont aussi une grande spécialité de la maison) et en plus de ça c’est engagé. Et pour tous ces lieux, ils ont besoin d’un gars sûr… Et c’est Benjamin qui s’en assure !

Directeur de site trentenaire ultra dynamique, Benjamin incarne l’âme et la vision derrière le succès du Perchoir Porte de Versailles. Il m’a confié qu’il a intégré le groupe pour leurs engagement RSE avant même d’y être obligé (RIP les pailles en plastiques). Pas étonnant qu’il ait eu envie de poursuivre l’engagement initié par Marie, ancienne responsable RSE, il marque au fer rouge notre partenariat plein de love.

Après une solide expérience dans le secteur de l’hôtellerie, Benjamin a fait de l’environnement lifestyle son eldorado, troquant les immeubles Haussmaniens des Grands Boulevards pour une terrasse à ciel ouvert. Une volonté de revenir aux choses simples qui l’anime au quotidien : cet épicurien fait la part belle à l’ancrage local avec un sourcing direct de la ferme urbaine à proximité du perchoir.

Ce directeur intensément humain aime avant tout faire naître des vocations : nombreux.ses sont les jeunes talents en devenir qui ont commencé à ses côtés en tant que saisonniers. Par la transmission de savoirs et une formation bienveillante, il a donné vie à une équipe qu’il veut à son image : passionnée et toujours soucieuse de faire le bien, et de le faire mieux encore ❤️
– et en plus il adore les toutous, surtout notre mascotte Little ! – ce qui fait de lui un très chic type.

Le Perchoir le sait bien, la recette du succès c’est aussi leur engagement. Actuellement quand tu viens manger au Perchoir, 30 centimes sur chaque addition nous sont reversés pour le programme des paniers.

Plus d’infos sur leur Insta ici ! 

Portrait écrit par Diane Bismuth et Manon Rémond