Chaque semaine, l’association Ernest distribue 130 paniers de légumes bio à des familles en insécurité alimentaire.
Une action simple, concrète, locale — pour que bien manger soit un droit, pas un privilège !
Qu’est-ce que c’est ?
- Un colis = un panier hebdomadaire de produits frais, bio et locaux
- Distribués à des familles en insécurité alimentaire à Paris
- Chaque semaine : environ 130 familles aidées via des centres sociaux.
Que contiennent les colis ?
5 à 7 kg de légumes de saison, cultivés sans pesticides
Sélectionnés pour leur qualité nutritionnelle
Adaptés aux habitudes alimentaires courantes
Ces paniers permettent aux familles de retrouver le plaisir de cuisiner sainement, en renouant avec les produits bruts, simples et bons.
Comment ils sont distribués ?
Les familles bénéficiaires sont identifiées par des partenaires sociaux : centres d’action sociale, hôtels sociaux, structures d’accueil d’urgence…
La distribution est hebdomadaire, organisée sur place avec les travailleurs sociaux pour permettre un accompagnement global.
comment est financé l'achat des légumes ?
Le restaurateur adopte une formule de levée de fonds dans son établissement (majoration de 50 cts sur un plat, 30 cts sur l’addition…).
Ernest centralise les fonds collectés dans l’ensemble des restaurants participants.
Les fonds levés permettent l’achat de paniers de légumes produits en circuit court et leur distribution dans 4 centres sociaux.
Liste des centres sociaux
Paris 11e
- Centre social Le Picoulet (30 familles)
Paris 20e
- Centre social La 20e Chaise (30 familles)
Paris 10e
- Régie de quartier La Maison du Canal (30 familles)
- A.I.R.E.S 10 (20 familles)
L'impact en chiffres
Pourquoi de l'aide alimentaire en circuit court ?
En 2017, Ernest s’est imposé un nouveau défi : lier qualité d’alimentation et aide alimentaire. Pour atteindre cet objectif, nous avons commencé à acheter les légumes produits par le jardin d’insertion de Sevran. Ces achats sont financés grâce aux collectes du Pourmanger des restaurateur.ice.s de Paris partenaires.
Nous faisons le choix du bio et du circuit court parce que l’aide alimentaire ne doit pas reproduire les injustices qu’elle cherche à réparer.
Comme le rappelle l’anthropologue Bénédicte Bonzi autrice de La France qui a faim : « les pauvres sont une variable d’ajustement d’un système qui surproduit, et qui appauvrit tout le monde ». *agrobioscience
Nous croyons qu’une aide digne passe par des produits frais, sains, cultivés localement, au même titre que ceux servis dans les restaurants. En achetant directement à des producteurs bio d’Île-de-France, comme les Jardins Biologiques du Pont-Blanc à Sevran, nous soutenons une agriculture locale, durable et créatrice d’emplois.
Ce modèle permet non seulement de nourrir dignement, mais aussi de renforcer les filières locales. Parce que bien manger doit être un droit pour toutes et tous, pas un luxe réservé à une minorité.
Soutien à l'agriculture locale en circuit court
Les légumes distribués à Paris sont cultivés dans le jardin d’insertion de Sevran (à moins de 20km), frais et bio. Ce jardin est donc aussi un chantier d’insertion qui accompagne vers l’emploi des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles constituant des freins à l’accès à l’emploi.
Comment ça fonctionne ?
Les familles bénéficiaires des programmes sont identifiées par les travailleurs sociaux des centres. Le partenariat avec les travailleurs sociaux se fait sur le long terme. Nous co- animons aussi des ateliers entre chefs et bénéficiaires. Sur la plupart des programmes, en accord avec les travailleurs sociaux, Ernest prend en charge 80 % du coût des paniers, les 20 % restants étant payés par les familles.
Le portait de Calixte, une assistante sociale du Picoulet.
